NVIDIA GTC 2025 : Jensen Huang dévoile le futur de l’IA et de la robotique

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NVIDIA GTC 2025 : Jensen Huang dévoile le futur de l’IA et de la robotique

Nous y sommes (presque)….un monde où l’intelligence artificielle (IA) ne se contente plus de comprendre des mots ou des images, mais interagit avec la réalité physique, où des « usines d’IA » produisent l’intelligence comme on fabrique des biens, et où les robots humanoïdes pourraient bientôt devenir nos collègues. C’est la vision qu’a partagée Jensen Huang, PDG de NVIDIA, lors de la keynote de la conférence GTC 2025, ce 18 mars. Un événement qui n’a pas seulement repoussé les limites de la technologie, mais qui a aussi esquissé un avenir où l’IA et le calcul accéléré transforment radicalement notre quotidien. Alors, qu’est-ce que NVIDIA nous réserve ? Découvrez les annonces qui ont marqué cette édition !

L’Usine de Tokens : Une révolution dans la création d’intelligence

Et si on ne produisait ni voitures ni smartphones, mais des « tokens » ? les briques fondamentales de l’intelligence artificielle.

Jensen Huang a introduit cette métaphore puissante pour décrire une nouvelle ère de l’IA. Ces tokens, loin d’être de simples données, sont les clés qui déverrouillent des avancées dans des domaines aussi variés que la santé (dépistage précoce des maladies), l’environnement (protection de la faune), ou encore la robotique (mouvements plus humains).

« Ensemble, nous faisons le prochain grand bond, pour aller hardiment là où personne n’est allé auparavant, » a-t-il lancé, enthousiaste, posant les bases d’une vision où l’IA devient une force omniprésente et transformative.

L’IA : De la perception à l’action

Huang a retracé une décennie d’évolution fulgurante de l’IA. D’abord focalisée sur la perception (pensez reconnaissance vocale ou vision par ordinateur), elle s’est ensuite tournée vers la génération (traduire un texte en image, par exemple). Aujourd’hui, nous entrons dans l’ère de l’IA agentique : une intelligence capable de raisonner, de planifier et d’utiliser des outils. Cette étape marque un tournant, notamment grâce à l’IA physique, qui permet aux machines de comprendre le monde en 3D et les lois de la physique. Résultat ? Des robots plus intelligents et autonomes, prêts à envahir nos usines, nos maisons, et même nos routes.

Les défis de demain : Données, entraînement, échelle

Mais cette ambition ne vient pas sans obstacles. Huang a identifié trois défis majeurs pour l’IA :

  1. Les données : Où trouver les expériences numériques nécessaires à l’apprentissage ?
  2. L’entraînement autonome : Comment faire apprendre l’IA à une échelle surhumaine sans intervention constante ?
  3. La mise à l’échelle : Comment s’assurer que plus de puissance se traduit par plus d’intelligence ?

Et les chiffres donnent le vertige. Avec l’IA agentique, les besoins en calcul explosent. « Facilement cent fois plus » que prévu il y a un an, selon Huang.

Pourquoi ? Parce que raisonner demande plus de tokens – beaucoup plus.

Le raisonnement, un défi informatique colossal

L’IA qui raisonne, c’est bien plus qu’une réponse instantanée.

« 10 fois plus de tokens, et pour rester réactive, elle doit calculer 10 fois plus vite. Ça fait 100 fois plus de calcul, facilement, » a expliqué Huang.

NVIDIA doit donc repenser le matériel et les logiciels pour supporter cette charge, notamment avec des modèles entraînés sur des données synthétiques et des techniques comme le « Chain of Thought ».

Le message est clair : l’avenir de l’IA repose sur une puissance de calcul démesurée.

Une infrastructure titanesque pour les « usines d’IA »

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les expéditions de GPUs Hopper vers les géants du cloud (AWS, Google, Microsoft) marquent un « point d’inflexion ». Huang prévoit que les investissements dans les data centers atteindront mille milliards de dollars dans un futur proche. Pourquoi ? Parce que les ordinateurs ne sont plus de simples « récupérateurs de fichiers », mais des « générateurs de tokens ». Ces « usines d’IA » redéfinissent l’infrastructure technologique, avec des GPU au cœur de cette révolution.

CUDA-X et Blackwell : Le duo gagnant du calcul accéléré

Huang a dévoilé une nouvelle bibliothèque, essentielle pour l’ingénierie assistée par ordinateur (CAE) et la conception électronique (EDA).

« Nous avons atteint le point d’inflexion du calcul accéléré. CUDA l’a rendu possible, et vous, l’écosystème, l’avez concrétisé, » a-t-il déclaré, saluant la communauté de développeurs.

Dynamo : Le chef d’orchestre des usines d’IA

Gérer cette puissance demande un logiciel à la hauteur. Et pour ça, il y a NVIDIA Dynamo, un système open source présenté comme « le système d’exploitation des usines d’IA ». Il orchestre l’inférence à grande échelle, jonglant entre latence et débit pour optimiser la génération de tokens. Un outil crucial pour un monde où l’IA doit être à la fois rapide et massive.

L’IA partout : Cloud, edge, et automobiles

L’IA n’est plus cantonnée au cloud. NVIDIA s’associe à Cisco et T-Mobile pour intégrer l’IA dans les réseaux radio, et à GM pour les véhicules autonomes. La sécurité reste une priorité, avec une validation rigoureuse de chaque ligne de code – 7 millions au total ! – pour garantir des voitures fiables et intelligentes.

La révolution robotique est en marche

« L’heure des robots est venue, » a proclamé Huang, pointant la pénurie mondiale de main-d’œuvre…. (Bonjour le chômage de masse ??)

Et avec Omniverse, NVIDIA accélère (encore plus) cette révolution avec :

  • Cosmos : qui génère des données synthétiques pour entraîner les robots.
  • Newton : qui simule des interactions physiques complexes, du toucher aux mouvements fins.
  • Groot N1 : Un modèle open source pour robots humanoïdes, inspiré de la cognition humaine.

Des usines aux foyers, les robots pourraient bientôt changer nos vies…

Un avenir à portée de main

La keynote de Jensen Huang au GTC 2025 est une promesse. Des « usines d’IA » aux robots intelligents, NVIDIA trace la voie d’un futur où l’IA et la robotique ne sont plus des rêves, mais des réalités tangibles.

Comme l’a dit Huang, « le prochain grand bond » est en cours….

Alors, ça vous excite le futur ou ça vous fait peur ?

Gaël Roques

Créateur de CD-MENTIEL MAGAZINE, Rédacteur / Blogger 

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