La neige industrielle : un phénomène réel ou une invention pour faire cliquer ?
La neige industrielle : un phénomène réel ou une invention pour faire cliquer ?
La neige industrielle, c’est quoi ? Ce terme qui fleurit sur les réseaux sociaux et dans les articles depuis quelque temps. Vous l’avez peut-être vu passer sur les réseaux sociaux et vous vous êtes demandé : « Mais c’est quoi ce truc ? Est-ce que c’est un nouveau concept inventé pour faire le buzz, ou est-ce que ça existe vraiment ? » Eh bien, rassurez-vous, vous n’êtes pas seul à vous poser la question. Moi aussi, j’ai eu ce moment de doute. Alors, j’ai creusé un peu, et je vous livre ici tout ce que j’ai découvert…
Chute de neige industrielle résultant de la condensation de vapeur d’eau sur des particules polluantes en suspension. (Crédit photo : Zilli – Getty Images)
La neige industrielle, c’est quoi au juste ?
Vous regardez par la fenêtre, et vous voyez des flocons tomber. Sauf que… ce n’est pas la neige idyllique des cartes postales. Non, c’est de la neige industrielle. Ce phénomène, aussi appelé neige de pollution ou neige urbaine, se forme lorsque des particules fines issues de la pollution (merci les usines, les centrales électriques et les voitures) servent de noyaux de condensation pour la vapeur d’eau dans l’air. En gros, la pollution fait office de mini-usine à flocons. Poétique, non ?
Pourquoi on en parle autant maintenant ?
Alors, est-ce que c’est un terme inventé par les médias pour faire du clic ? Eh bien, pas vraiment. Le phénomène existe depuis un moment, mais il est vrai qu’il a gagné en visibilité récemment. Pourquoi ? Parce que les conditions météo et la pollution se sont alignées pour nous offrir des épisodes spectaculaires. Par exemple, en 2021, la région de Cattenom en Moselle a vu jusqu’à 30 cm de neige industrielle tomber. Du coup, les médias ont sauté sur l’occasion pour en parler. Et comme tout ce qui est un peu mystérieux et lié à l’environnement fait réagir, le terme a fait le tour du web.
Neige industrielle vs neige naturelle : le match
Vous vous demandez peut-être : « Mais quelle est la différence avec la neige normale ? » Excellente question ! La neige industrielle est plus locale, souvent plus fine, et ses cristaux ont une forme de pics plutôt que les jolis flocons hexagonaux qu’on adore dessiner. Et surtout, elle est un peu plus… polluée. Oui, parce que ces flocons sont littéralement faits de particules de pollution. Pas sûr que ça donne envie de faire un bonhomme de neige avec ça.
Est-ce que c’est dangereux ?
Alors, est-ce qu’il faut paniquer ? Pas forcément. La neige industrielle n’est pas toxique en soi, mais elle est un rappel assez clair de l’impact de la pollution sur notre environnement. Et si vous êtes dans une zone où ce phénomène se produit souvent, c’est peut-être un signe que l’air n’est pas très sain. Donc, prudence, mais pas de panique. Enfin, pas encore.
Pourquoi ce terme fait-il autant réagir ?
Je pense que ce qui intrigue autant avec la neige industrielle, c’est qu’elle mélange deux choses : la beauté de la neige et la réalité crue de la pollution. C’est un peu comme si la nature nous envoyait un message : « Hé, les humains, vous voyez ce que vous faites ? » Et ça, ça fait réfléchir. En plus, le terme sonne un peu comme un oxymore. Neige industrielle… On dirait le titre d’un roman dystopique.
Pour conclure… (comme Jean-Claude Dusse – faut avoir la ref.)
Alors, est-ce que la neige industrielle est une invention pour faire cliquer ? Non, elle existe bel et bien.
Est-ce qu’elle est un peu flippante ? Oui, un peu.
Mais c’est aussi une occasion de se poser des questions sur notre impact sur l’environnement. Et si vous voulez mon avis, c’est peut-être le moment de se demander comment on peut réduire cette pollution, avant que la neige industrielle ne devienne la norme. Parce que, personne n’a envie de skier sur des flocons de particules fines.
En attendant, la prochaine fois que vous verrez ce terme sur les réseaux sociaux, vous pourrez « briller » en expliquant ce que c’est vraiment.
Et qui sait, peut-être que vous ferez sourire quelqu’un en disant : « Non, ce n’est pas une invention, mais c’est quand même un peu triste. »
Créateur de CD-MENTIEL MAGAZINE, Rédacteur / Blogger
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