Google s’attaque au CO2 : Une révolution écolo ou un coup marketing ?

Le géant de la technologie, Google, nous surprend une fois de plus en se lançant dans une mission écologique ambitieuse : capturer du CO2 directement dans l’air. Alors qu’on pensait que Google se contentait de dominer nos recherches web et de s’infiltrer dans nos conversations (coucou la pub ciblée), il semblerait qu’ils aient décidé de s’en prendre au problème climatique. Et pas de demi-mesure ici, ils ont opté pour une stratégie directe : retirer le CO2 de l’atmosphère, ni plus ni moins.

Google se lance dans la capture directe de CO2 avec des machines futuristes pour purifier l’air, une révolution technologique verte. (Crédit Photo d’illustration IA by CD-MENTIEL Magazine)

Comment ça marche ? Le principe de la capture directe du carbone

C’est simple, non ? Il suffit de pomper l’air, de capturer le CO2 et de le stocker, ou mieux encore, de le réutiliser. Le tout, bien sûr, grâce à des technologies avancées que Google finance en partenariat avec des startups innovantes. En gros, ils veulent devenir les « aspirateurs de CO2 » de la planète. Non, ce n’est pas de la science-fiction, c’est la technologie de capture directe du carbone.

Cette méthode utilise des installations qui fonctionnent un peu comme des plantes : elles absorbent le CO2, mais au lieu de nous donner de l’oxygène en retour, elles le stockent dans des réservoirs souterrains ou l’utilisent pour fabriquer des produits comme des carburants synthétiques. Le tout pour sauver la planète, bien sûr. Avec des objectifs si ambitieux, on a presque envie de croire que Google va bientôt nous vendre du carbone compensé avec nos prochaines recherches.

Une alliance stratégique pour un impact écologique

Google n’est pas seul dans cette aventure. Il collabore avec CarbonCapture Inc., une startup américaine qui développe des technologies de capture directe du CO2. Ensemble, ils espèrent non seulement réduire leurs propres émissions, mais aussi retirer des gigatonnes de CO2 de l’atmosphère dans les décennies à venir. Mais soyons honnêtes, l’objectif de Google est autant écologique que financier. En s’engageant dans cette mission, Google pourrait générer une nouvelle source de revenus (qui a dit « compensation carbone » ?).

Les coûts et objectifs

Il est intéressant de noter que cette initiative s’inscrit dans un contexte plus large, où Google et d’autres entreprises technologiques cherchent à investir dans des solutions de capture de carbone pour compenser leurs émissions et atteindre leurs objectifs de neutralité carbone. Google a signé un contrat de 10 millions de dollars avec Holocene, une startup qui s’engage à capturer 100 000 tonnes de CO2 d’ici les années 2030. Cela représente un coût de 100 dollars par tonne, ce qui, dans le monde de la capture du carbone, est considéré comme un prix record, bien en dessous de ce que la technologie coûtait il y a encore quelques années​.

Holocene utilise une approche novatrice où un mélange d’acides aminés et de composés organiques capture le CO2 de l’air. Ce CO2 est ensuite chauffé à basse température pour être transformé en matière solide, et stocké. Grâce à des crédits d’impôt comme le 45Q américain (qui compense jusqu’à 180 dollars par tonne), Google espère réduire significativement le coût de cette opération​. Mais, ne nous mentons pas, cette technologie est encore coûteuse et énergivore, ce qui signifie que la capture de carbone en masse est encore loin d’être abordable pour la majorité des entreprises.

La vidéo explicative sur la capture du CO2 – durée de la vidéo : 1min30 – vidéo en anglais (activez les sous-titres en fonction de vos préférences)

Google et la neutralité carbone : un engagement de longue date

Ce n’est pas la première fois que Google s’attaque au changement climatique. L’entreprise s’est déjà engagée à fonctionner entièrement à l’énergie renouvelable et à atteindre la neutralité carbone d’ici 2030. Et pour aller plus loin, ils prévoient de compenser leurs émissions passées. Oui, vous avez bien lu : Google compte effacer son empreinte carbone historique. Tant qu’à faire, pourquoi ne pas carrément sauver la planète ?

Les défis techniques et les coûts

Rêvons un peu moins. La capture directe du CO2 est extrêmement coûteuse et énergivore. Pour l’instant, c’est loin d’être une solution généralisée et bon marché. D’autant que pour capturer le CO2 de manière significative, il faudrait des installations gigantesques, disséminées un peu partout dans le monde. Sans parler des coûts de maintenance et d’énergie. Mais après tout, si Google peut se le permettre…

Un projet de plus pour redorer l’image ?

Alors, est-ce que Google sauve vraiment la planète ou fait-il simplement un coup marketing pour se donner une image verte ? L’avenir nous le dira. En attendant, ils continuent d’étendre leur empire, cette fois en capturant notre CO2 avec la même efficacité qu’ils capturent nos données : bravo Google, tu ne cesses de nous surprendre !

Conclusion : Et maintenant ?

Si cette initiative fonctionne, Google pourrait réellement changer la donne. Mais il faut rester réaliste, la route est encore longue et parsemée de défis techniques et économiques. Quoi qu’il en soit, cette démarche montre bien que les entreprises tech ont un rôle crucial à jouer dans la lutte contre le changement climatique et même dans l’énergie.

Et si tout cela échoue… eh bien, on pourra toujours se consoler en se disant qu’au moins, ils ont essayé…

Gaël Roques

Créateur de CD-MENTIEL MAGAZINE, Rédacteur / Blogger 

Liens utiles :  🔗 Le site Internet Holocene

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